PARITI

Sur un bateau bricolé, on avance entre les îles plus grosses. Le lac mineur à l’ambiance si particulière. On voit apparaître Pariti, ses sommets terrassés. Mais pas de village. On circule au milieu de la totora, l’osier. Et soudain, le toit de la vieille église dépasse de ce jardin sur l’eau.

Avant, on faisait les maisons et les bateaux en osier. Mais maintenant, nous dit un grand-père gardien de trois vaches, ces grandes herbes ne servent plus à rien.
Elle servent seulement à régaler le regard des curieux insolites qui naviguent jusqu’ici.

L’île du trésor en céramique des Tiwanakus.

Un petit musée, bâti autour du puits qui contenait les précieux restes. Le puits des assoiffés, lui, a perdu son prestige en devenant la poubelle publique. Le terrain de foot est plus grand que le reste du village, mais il n’est pas vraiment plat. La fière école laisse entrevoir un terrain de basket en meilleur état que le vieux cimetière, recouvert par un gros tronc d’arbre mort qu’il n’a pas suffisamment nourri.

Comme les chercheurs boliviens et finlandais qui ont découvert le trésor de Pariti, nous avons été chahutés au retour, par les vagues vengeresses de la Qotamama, la déesse du lac.

Légende du lac Titicaca (en Espagnol)