4 peintres engagés ; 4 témoignages sur la Bolivie
Arturo Borda Gozálvez Calixto, dit Arturo Borda est un artiste autodidacte, portraitiste et paysagiste. Il a peint son environnement perturbant, une Bolivie à l’avenir incertain.
Il est né à La Paz en 1883 et y est décédé en 1953. Issu d’une famille bourgeoise et élève chez les Jésuites, il a quitté l’école très jeune pour se lancer dans le syndicalisme anarchiste, en même temps que dans le dessin. À partir de 1899, il a aussi écrit dans presque tous les journaux et magazines de La Paz.
Artiste torturé, il s’est inspiré de ses propres expériences éclectiques. Reconnu comme l’un des précurseurs du socialisme en Bolivie, il fut Secrétaire général de la
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Benito Huarachi quant à lui s’inspire peu de l’Histoire et plus des Boliviens qu’il croise au quotidien.
Né à Potosí dans les années 1970, il a étudié les arts plastiques à Tarija et a commencé à exposer en Bolivie à l’âge de 18 ans.
Il explique que quand, comme lui, on peint beaucoup de visages, on travaille toujours dans le détail pour que chaque personnage ait sa propre identité. Et quand il peint des paysages, il peut laisser parler son imagination. Il utilise l’acrylique parce qu’elle permet une grande variété de supports, ce qui offre selon lui des possibilités infinies pour traduire les expressions humaines qu’il affectionne tant.
Avec Ricardo Pérez Alcalá, on tombe dans l’hyperréalisme. Il a représenté toutes les scènes de la vie quotidienne des Boliviens de son époque.
Il est né à Potosí en 1939 et est décédé en 2013. Il s’est fait connaître en 1964, en réalisant une fresque pour la
Le reste de son œuvre, constituée de peintures, est caractérisée par un réalisme qualifié par les critiques d’hyperréalisme. Il a peint la Bolivie du quotidien, avec une justesse de tons impressionnante.
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L’oeuvre de Cecilio Guzmán de Rouges, dit Cecilio Guzmán est caractérisée par son approche singulière des traits indigènes.
Né à Potosí en 1899, il était doué à l’école et a obtenu une bourse du Gouvernement espagnol pour faire des études à Madrid, puis il décide de les poursuivre aux
Il a beaucoup travaillé la composition et la stylisation, proche du cubisme. Il a eu une période expressionniste, concentré toujours sur la représentation des indigènes, pendant la sanglante Guerre du Chaco contre le Paraguay. Mais il est rapidement revenu aux paysages andins.
Il a été l’un des peintres les plus influents de Bolivie jusqu’à sa mort en 1950, et il reste très connu des Boliviens. Il est concidéré comme l’un des précurseurs en Bolivie de l’Indigénisme, un mouvement artistique cherchant à mettre en valeur les populations et cultures indigènes.
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Avec lui on s’enfonce plus encore dans le débat. Qu’est ce qui est le plus important : que ce soit engagé ou que ce soit beau ??!!