chirimoya

L’arbre est appelé « chérimolier » en Français (Annona cherimola pour les scientifiques) et le fruit « annone » ou « chérimole ». Il est cousin de la pomme-cannelle, du cœur-de-bœuf ou du corossol, que l’on trouve dans nos départements d’outre-mer.

Le nom sud-américain, lui, provient du mot quechua « chirimuya », qui signifie « graines du froid ». En effet, à l’état sauvage le chérimolier pousse à une altitude comprise entre 1 300 et 2 600 mètres. Mais de nos jours on le cultive, avec un peu de procréation médicalement assistée, dans toutes les zones de climat subtropical. On trouve de grands vergers au sud de l’Andalousie notamment.

Bon pour la digestion quand il est consommé régulièrement, ce fruit est aussi l’ami des personnes souffrant d’hypertension artérielle, de problèmes cardiaques ou de cholestérol.

Le chirimoya fait partie des fruits climactériques, qui peuvent être cueillis non mûrs. Il est alors stocké et transporté en chambre froide dans le noir plusieurs mois sans mûrir. On en trouve au marché de la place Joinville, 19ème arrondissement, Paris !
En revanche, en seulement 24 à 72 heures, selon la température (20 °C à 27 °C), il passe de très dur à mou. Il se comporte comme un avocat et une fois mûr il est très sensible.

Marié avec la fraise (en Bolivie où on en trouve toute l’année) ou avec la framboise (dans le sud du Chili qui en regorge), il fait des étincelles. Au Chili, on le mange souvent sous forme de glace.