Il y a le
Produit dans l’Alto Béni, au nord du pays : culture, fermentation et séchage des fèves, puis transformation. Le beurre de cacao est obtenu après tri des fèves, passage à haute-température, retrait des cosses, mouture, pressage, filtrage. Puis, le chocolat est cuisiné (le beurre de cacao mélangé à d’autres ingrédients) et mis en forme. Au commencement, comme pour la plupart des ressources du pays,
Il reste tout de même exporté à 70% et on le trouve en France sous l’étiquette
Engagée dans de nombreuses actions sociales, cette coopérative fait travailler plus de 1000 familles.
En Bolivie, il est apprécié des étrangers, et des Boliviens vrais amateurs de chocolat qui en ont assez des hyperglycémies que vous provoquent les autres marques. On mange très sucré, comme dans toute l’Amérique latine : les yaourts chiliens, les croissants argentins, les tartes au citron bolivienne….
Un petit carré d’
Le chocolat à pâtisser combine lui aussi différence et qualité : pur, il ne comporte aucun sucre ajouté, et surtout aucun arôme ou complément alimentaire, comme on en trouve en Bolivie dans la plupart des produits transformés. Au cuisinier de faire ses dosages comme il l’entend.
Le Ceibo, l’arbre qui orne les tablettes vendues dans le pays et donne son nom à la coopérative, est originaire de Bolivie. Erythrina crista-galli (parce que ses fleurs ressemblent à des crêtes de coq), aussi appelé seibo ou bucaré, fait partie de la famille des Fabaceae. On le trouve en Argentine et en Uruguay, ou sa fleur est symbole national, ainsi qu’au Brésil et au Paraguay.
En France, on peut contempler de beaux Ceibos dans le parc du château de Nice.