pacai

Ou « pacay » en Équateur. Ou « guabas » au Costa Rica. Ou « guabo », « guamo », « inga » (Inga feuilleei).
C’est un arbre qu’on utilise dans les cafetales (les plantations de café) pour faire de l’ombre aux caféiers, très sensibles au soleil.

Le pacai est un légumineux du Pérou et de Bolivie. L’arbre ressemble au mimosa.
Il était cultivé dans les Andes amazonienne (où pousse aussi le café) et a été amené petit à petit vers les côtes péruviennes. On le trouve maintenant jusqu’en Amérique centrale.

Les gousses, de 3 à 15 cm de long et 1,5 à 8 cm de large, renferment des fèves, qui sont assez douces pour être consommées crues. Mais on peut aussi les utiliser broyées dans la fabrication de desserts : crèmes, glaces, cheesecakes.
 
Comme pour tout ce qui pousse dans les Andes (c’est-à-dire peu de choses), les peuples indigènes utilisent le pacai à des fins médicinales. Les graines et les feuilles ont un pouvoir cicatrisant. Les écorces peuvent être réduites en poudre, ou transformées en infusion ou teinture-mère, pour aider la digestion, lutter contre les inflammations ou les rhumatismes.
De plus, le duvet blanc qui entoure les graines peut être utilisé dans l’artisanat pour fixer les couleurs.