pepino dulce

Littéralement « concombre sucré » ; il n’a pourtant rien à voir avec ce légume.
Aussi appelé pepino melón ou pera melón (et Solanum muricatum pour les scientifiques), il est originaire des Andes. Mais on ne s’en vante pas !

C’est tout simplement dégoûtant. Vous connaissez le requin faisandé ? Non ? Hé bien ce fruit appartient à la même catégorie de goûts : les vomis. Alors nous avons cherché à comprendre pourquoi des esprits tordus le consommaient.
Et sur internet, personne n’ose dire qu’on le mange pour le plaisir, évidemment. En revanche, on parle partout de ses 90% d’eau, de sa grande concentration en vitamine C, et de tous ses bienfaits qui ressemblent, somme toute, à ceux de beaucoup d’autres fruits bien meilleurs.

Pourtant, sur les sites d’agronomes, ou celui du Ministère de l’agriculture de la République dominicaine où on a introduit cette vermine, on s’étonne que sa culture ne se soit pas développée dans le monde entier comme d’autres végétaux andins.... Il faut dire qu’il est facile à cultiver. Et depuis quelques années, des tentatives sont faites en Nouvelle-Zélande, en Australie, aux États-Unis et en Espagne.

Si le fruit n’est pas bon, il est toutefois très joli. Alors pourquoi ne pas s’en servir pour décorer votre jardin.... De formes, de tailles et de couleurs variées, il est utilisé dans certains recoins pour décorer les tables, comme des coloquintes.

Le plant ressemble à celui de la tomate et se satisfait des mêmes sols que le poivron, drainés et aérés. Il apprécie les climats tempérés, car même s’il aime l’humidité, il craint le gel. Et il s’adapte très bien sur les bords de mer : il adore l’air iodé. Les vents trop forts peuvent cependant gêner le développement du fruit. Il est donc recommandé de le planter à l’abri.