sirènes

Dans la nuit bolivienne,
quand il faut remonter
jusqu’à notre refuge,
nous nous laissons guider
par le chant.
Alarmes de voitures,
qui sortent de leurs rêves
chiens las et riverains
pour les attirer sur l’écueil,
de cette voie ponctuée
de biais et de collines,
que le marchand de sable
a laissées au plus près
des trottoirs grignotés
et pylônes à celer.
Quand un moteur plus fort
que ses vieux camarades
fait vibrer sous les roues
les fragiles pavés,
les autos stationnées
entonnent leur sérénade.