Djurgården

Peut-être le plus génial parc urbain du monde.

Le jardin des animaux (littéralement) était la réserve de chasse de la famille royale. Mais à la fin du 18ème siècle, Djurgården devient davantage une zone de loisirs qu’un parc royal. C’est un lieu de promenade et de sorties très populaire, avec notamment un théâtre : Djurgårdsteatern.
Dans les années 1820, de luxueuses demeures sont construites sur l’île. Alors, la famille royale et les autorités suédoises, déjà inspirées par le besoin d’un poumon vert dans cette ville qui s’étend, décident de limiter les constructions sur cette partie de l’archipel, pourtant toute proche de la vieille ville. Quelle belle idée !
Encore aujourd’hui, les champs et les forêts de Djurgården tiennent une place importante dans cette qualité de vie unique qu’offre Stockholm.

Malgré la limitation des constructions, plusieurs établissements de divertissement voient le jour à la fin du 19ème siècle, notamment le parc de manèges Gröna Lund en 1883 et le parc paysager et animalier Skansen en 1891.

L’île est aussi connue sous son ancien nom "Valmundsö", que les Linguistes s’accordent à traduire comme "le remblai de l’embouchure du lac Mälaren" ou "l’île au-delà de laquelle les vagues grossissent". Et on est tenté de se rallier à cette deuxième interprétation plus poétique, dès lors qu’on a passé une soirée d’été à un bout de Djurgården ou l’autre.

Plusieurs bâtiments de l’ouest de l’île datent de l’Exposition universelle de Stockholm en 1897, comme Djurgårdsbron : le pont principal.
C’est là, à l’entrée de l’île, qu’on trouve les musées, dont le célèbre Vasa et le musée nordique Nordiska museet, magnifique manoir. La porte du parc et ses cerfs dorés posent le départ d’une promenade sauvage dans la partie humide de l’île, où les marécages et le silence attirent les oiseaux.

De l’autre côté, des musées et le parc Gröna Lund puis le parc Skansen et quelques belles bâtisses en bois.... au-delà, c’est la nature. Arbres et grandes herbes, et de la jolie côte partout.
Pour pêcher, pique-niquer, faire la sieste, boire l’apéro, croiser des biches sauvages, faire du vélo contre le vent, observer une famille de cygnes toute neuve, tremper ses pieds dans l’eau, tout oublier, et photographier les mille vues comme des cartes postales....