ÉQUATEUR : Galápagos

Baltra
Jusqu’en 1986, l’île était une base militaire états-unienne. Investie pendant la seconde guerre mondiale, elle permettait de partir en patrouille vers le Pacifique oriental et le Canal de Panamá. Les iguanes terrestres avaient été totalement éradiqués de l’île par sécurité. Depuis 1990, ils ont été réintroduits par respect de la nature. Ils sont les seuls animaux de l’île.
Aujourd’hui, de la base militaire il reste l’aéroport. On traverse donc Baltra, plate et déserte, pour rejoindre Santa Cruz, l’île principale.

On coupe alors le Canal de Itabaca, où les petites criques de roches blanches offrent un magnifique paysage pour le snorkeling : masque et tuba. Jolis poissons, grains-de-café géants, et même de temps en temps un requin !

Santa Cruz
Ce n’est pas l’île la plus grande, mais c’est la plus peuplée. Une vraie ambiance de port à Puerto Ayora, la "capitale". La journée, on marche sur les iguanes terrestres, qui se font griller au soleil dans tous les coins. Et on se passionne pour le pélicans, qui plongent pour pêcher, puisque les énormes langoustes amenées par les bateaux leur restent interdites. Le soir, on regarde les raies et les requins qui se baladent dans les eaux éclairées du port. Et on rit des otaries qui dorment sur les bancs.

L’île possède une incroyable diversité de paysages et de climats. De la végétation rase et sèche du nord de l’île, comme à Baltra, on passe aux bananiers et aux caféiers du centre, près des volcans. C’est là que se sont installées les fermes, mais aussi les tortues, qui adorent patauger dans la boue. Elles sont partout : dans les champs près des vaches, sous les voitures et sous les hamacs, sur les routes pour tester les réflexes de ces animaux à quatre roues bien bruyants. Elles ont connu tellement d’espèces, depuis les dinosaures, que personne ne leur fait peur.

On trouve aussi sur Santa Cruz le centre de recherche Darwin (Estación Científica Charles Darwin), qui conserve les différentes espèces d’iguanes terrestres et de tortues. Les Galápagos ont donné leur nom aux îles. "Selle de cheval" en Espagnol, à cause de la forme de leur carapace. Elles ont aussi un cou très long, pour pouvoir manger en hauteur les plantes qui ont évolué pour se protéger. On se croirait dans Jurassic Park, mais c’est pour E.T. qu’elles ont inspiré Spielberg.

L’île renferme aussi des marais salants roses. Et des plages de sable blanc sublimes, comme Las Balsas : roches noires, crabes rouges, mer turquoise.
On regarde nager les iguanes marins à la plage Los Perros. On nage dans une faille impressionnante, Las Grietas, aussi profonde sous l’eau qu’au-dessus. Et on marche au bord des cratères Los Gemelos, formés par l’effondrement d’anciennes bulles d’air dans la lave.

Seymour
La petite île sèche renferme quantité d’iguanes et d’oiseaux, qui cohabitent sous les cactus.

Isabela
La plus grande île. Des flamands roses et des couchers de soleil splendides.
Et la naissance des tortues, dans le Centro de Crianza de Tortugas Gigantes (centre d’élevage des tortues géantes).

Près de Puerto Villamil, le lagon Concha de Perla est parfait pour le snorkeling : poissons, tortues marines et otaries.

Plaza
L’île des otaries.
On parle évolution des espèces et changement climatique, comme partout aux Galápagos.
Et quand on a de la chance, on découvre au détour d’un rocher un bébé juste né câliné par sa maman.