PÉROU : Valle sagrado

La Vallée sacrée, en tête-à-tête et en famille.

Aguas calientes, traversée par les trains. Et par les bus qui mènent au Machu Picchu.

Machu Picchu, en Quechua " vieille montagne". La ville inca est en effet haut-perchée dans les Andes centrales, ce qui ajoute à son charme. On arrive le matin dans la brume, et petit à petit la magnifique cité se réveille, son cadre incroyable se révèle.

Machu Picchu était la résidence d’été des empereurs incas, ainsi qu’un sanctuaire religieux.

Abandonné lors de l’effondrement de l’empire inca et avant la fin de sa construction, au XVème siècle, Machu Picchu a été oublié longtemps, avant d’être dévoilé par l’archéologue états-unien Hiram Bingham, le premier à voir l’importance de ces ruines et à les étudier, avec une équipe multidisciplinaire, en 1911.

Entre 1924 et 1928, Martín Chambi et Juan Manuel Figueroa photographient le site et publient dans différents magazines nationaux, attisant l’intérêt des Péruviens puis érigeant les ruines en symbole du pays.
Depuis 1983, Machu Picchu fait partie du Patrimoine mondial de l’Unesco.

Les Salineras de Maras : Dans cette zone bien éloignée de l’océan, une source salée a été canalisée, dès l’époque inca, pour exploiter le sel grâce à des bassins, aujourd’hui au nombre de 3600. 700 familles produisent 200 tonnes de sel par an. Elles ne peuvent transmettre leurs concessions qu’à leurs descendants.
On trouve le sel de Maras sur presque toutes les tables péruviennes, fières.

Ollantaytambo, la forteresse la plus importante pour défendre la Vallée sacrée et le chemin du Machu Picchu. Comme partout dans la vallée, les collines alentour sont striées de terrasses agricoles incas toujours utilisées, sur des pentes parfois très abruptes.
Aujourd’hui, le village et les ruines sont bien tranquilles.

Písac (ou Pisaq), la forteresse qui défendait l’entrée principale de la vallée. Les ruines s’étalent sur le mont qui domine le village contemporain. Le site avait trois fonctions : militaire, religieuse et agricole.
On y voit aussi des falaises percées de tombes, où étaient enterrés les villageois incas, mais qui ont été pillées avant l’arrivée des premiers archéologues.