bolivianita

Cette pierre semi-précieuse est issue d’une fusion de l’améthyste et de la citrine, qui lui donnent ses deux couleurs : le jaune et le violet. Jusqu’à preuve du contraire, on ne trouve ce mélange que dans la mine d’Anahí, tout à l’est de la Bolivie (bien que les Brésiliens aient longtemps fait de la contrebande). Cette région à la puissance hydrothermale favorable possède des eaux très riches en carbones basiques : silice et fer nécessaires à la formation de la pierre.
Cette variété de quartz est aussi appelée ametrino, ou « amétrine » en Français.

Très prisée aux États-Unis, en France, en Italie et dans quelques pays d’Asie, sa valeur y est plus de cinq fois supérieure à celle du marché bolivien. Durant la seule année 2013, le prix de vente à l’exportation a doublé.
En 2009, quand le gouvernement a déclaré la bolivianita d’intérêt national, il a défendu sa commercialisation brute : pendant 10 ans, la pierre ne pourra être vendue à l’étranger que sous forme de bijou.

En Bolivie, l’ametrino commence à peine à être connu, grâce à des groupes folkloriques qui équipent de plus en plus leurs danseuses en bijoux locaux, pour défiler lors des carnavals et fêtes religieuses.
Et depuis qu’Evo Morales a offert à son homologue argentine Cristina Kirchner une paire de boucles-d’oreille en bolivianita, elle en fait la publicité.
Mais les miennes sont mieux !