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La compagnie bolivienne Mandala mélange les techniques de danses classique et contemporaine, "pour traduire les sentiments et les sensations dans le mouvement corporel. Pour que la danse soit à la fois l’art de vivre et la profession des jeunes gens qui participent au projet."
Les trois œuvres de la compagnie : Historias de la Dictadura (Histoire de la dictature), Frida et Yo soy Malala (Je suis Malala), ont été jouées plusieurs fois en Bolivie. "Elles visent à enseigner, impulser et partager des valeurs qui puissent enrichir la société bolivienne et la vie des Boliviens."
Avec un tel objectif, on s’approche du mime et du théâtre. Pas beaucoup d’abstrait.
Mais certains apprécient.

À l’occasion de l’année de la Femme décrétée par l’Ambassade de France : Mujeres, Los retos de hoy y mañana (Les femmes, Défis d’aujourd’hui et de demain), conférences, expositions, spectacles et ateliers, la compagnie Mandala a présenté sa dernière œuvre Yo soy Malala, traduisant le parcours de Malala Yousafzai, militante pakistanaise des droits des Femmes, qui lutte pour l’éducation des filles et contre les talibans. Pour cela, elle a reçu à 17 ans le Prix Nobel de la paix.
Truddy Murillo Aliaga a dirigé ce travail. Ballerine qui a étudié à Cuba et en Argentine, elle a dansé durant trois ans dans le Ballet oficial de Bolivia (le Ballet national) et deux ans dans la compagnie Vidanza, avant d’atterrir dans la compagnie Gaviota, dont elle est aujourd’hui la directrice.

Les spectateurs paceños ont pu découvrir ensuite une pièce créée lors d’un cours de trois jours, donné aux jeunes danseurs par Vo Trung Ngong Lowriz, un Français spécialiste des mélanges de cultures, dans la danse comme dans la vie.

Enfin, Vo Trung Ngong Lowriz au hip-hop et sa partenaire Maya Kawatake Pinon à la danse classique, nous ont proposé une œuvre magnifique : Futari no... Un conte, une histoire du couple, un éloge à la connaissance de l’autre.
"À deux..." en Japonais. "Sur le thème de la recherche d’identité [...] l’énergie que leurs corps diffusent, l’interaction de leurs gestes, créent une confrontation qui progresse, inévitablement, vers un choc des cultures."
Un beau message et une très belle interprétation.