chaitén

En mai 2008, le volcan détruit la ville qui porte son nom en la submergeant de cendres. Alors qu’on le croyait endormi depuis longtemps, il crache ses poumons sur les toits et dans le fleuve, jusqu’à la plage, condamnant le port.

Aujourd’hui encore, la ville est coupée en deux, et le bateau se prend un peu plus au nord, à l’endroit où les dragueurs retirent chaque jour des cendres du fond de l’eau.

Alors oui, on n’échappe pas à Chaitén aux stigmates de 2008.

Mais il suffit de voir une fois le soleil se coucher sur la ville ou le jour se lever sur les environs, pour comprendre pourquoi ces habitants tenaces reconstruisent une vie ici.