muña

Depuis 2010, on sait que la muña produit une huile essentielle, consommée comme digestif dans les zones de montagne du Pérou, qui peut éliminer de l’organisme l’helicobacter pylori. Cette bactérie est responsable de la gastrite, qui touche notamment 90% des Péruviens.
Mario Carhuapoma, qui a prouvé cet effet par ses recherches, a reçu le prix de la meilleure thèse doctorale en sciences de la Asamblea Nacional de Rectores, la commission nationale des recteurs de son pays.

L’huile essentielle, nommée "urcu muña", a la propriété d’évacuer la bactérie et aide à protéger les parois de l’estomac.
Les résultats de Carhuapoma permettent déjà de préconiser un traitement à base d’infusions quotidiennes de feuilles durant 30 jours, pour expulser la bactérie de l’organisme. Mais il avoue qu’un médicament élaboré à partir de l’huile essentielle serait plus efficace et rapide.

La muña (minthostachys mollis) possède des propriétés antioxydantes qui renouvèlent les cellules humaines.
Cette plante médicinale est très courante dans les Andes, d’où elle vient. Elle est aussi connue sous les noms : "tipo", "tipollo" ou "poleo".