Quito
2850m d’altitude. Et latitude 0 !
Sur les flancs du volcan Pichincha, si cher à Oswaldo Guayasamín. La dernière éruption date de 1999.
Quito tient son nom de la culture Quitu, qui dominait la zone environ de l’an 500 à l’an 1000, avant l’arrivée des Quechuas. Les colons espagnols disent avoir fondé la ville en 1534 mais les Incas, qui sont restés peu de temps dans le pays, s’y étaient établis 50 ans auparavant, autour de Guápulo. Et la zone était habitée depuis presque 2500 ans.
La mosaïque du Palais présidentiel (de Oswaldo Guayasamín) rappelle que la découverte de la source du fleuve Amazone s’est faite en Équateur : ces terres n’appartenaient pas encore au Pérou, mais au grand empire équatorien d’alors. La pilule est toujours un peu difficile à avaler. Tradition sudaméricaine.
Le centre historique à l’architecture coloniale a été déclaré
Mais le plus beau à Quito, c’est la
Oswaldo Guayasamín trouvait anormal que de magnifiques édifices soient érigés en hommage à différents dieux, dont on n’est pas sûr de l’existence, alors que rien n’est fait pour les Hommes, dont le travail et la souffrance pour l’évolution du monde sont avérés. Il a donc imaginé cette "Chapelle de l’homme".
Aidé par l’architecte colombien Luis Felipe Suarez Williams depuis 1985, Guayasamín commença la construction en 1995 sur sa propriété. La chapelle reste inachevée suite à la mort soudaine de l’artiste en 2002.
Cette œuvre est dédiée aux peuples d’Amérique latine et le peintre en parlait comme d’un "appel" à l’unité des Hommes depuis le Mexique jusqu’à la Patagonie.
Hommages poignants aux mineurs de Potosí ou aux morts du coup d’état de Pinochet : "Homenaje a Salvador Allende, Pablo Neruda, Víctor Jara"....
Site en Espagnol sur Oswaldo Guayasamín
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